Le tueur du Zodiac : le code jamais déchiffré

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Le mystère du Zodiac : un tueur sans visage

Depuis la fin des années 1960, une énigme sanglante hante toujours l’imaginaire collectif : celle du tueur du Zodiac. Ce criminel énigmatique a terrorisé la région de San Francisco avec une série d’attaques violentes entre 1968 et 1969, revendiquant au moins cinq meurtres confirmés (et potentiellement plusieurs autres). Mais ce qui distingue le Zodiac des autres tueurs en série, au-delà de sa cruauté, ce sont ses lettres codées, ou « cryptogrammes », envoyées aux médias et à la police. Parmi ces messages macabres, l’un d’eux résiste toujours à toute tentative de déchiffrement : le code 340, aussi appelé le « 340 Cipher ».

Le 340 Cipher : une énigme qui défie le temps

En novembre 1969, le Zodiac adresse aux médias un message de 340 symboles, composé de caractères étranges et de figures mystérieuses. Alors que certains de ses autres codes, notamment le célèbre « 408 Cipher », ont été déchiffrés peu de temps après leur publication, le « 340 Cipher » a résisté pendant plus de 50 ans à tous les experts, cryptographes amateurs et policiers. Ce détail alimente un sentiment de frustration mais aussi de fascination, car le code semble contenir des indices cruciaux sur l’identité du meurtrier.

Malgré les avancées technologiques, dont l’intelligence artificielle et l’analyse informatique, le « 340 Cipher » demeure, jusqu’à récemment, inviolé. Cependant, en 2020, une équipe internationale composée de David Oranchak, Sam Blake et Jarl Van Eycke a prétendu avoir résolu ce code. Leur interprétation, basée sur des algorithmes sophistiqués, fait état d’un message déroutant, dans lequel le Zodiac nie en bloc toute révélation de son identité. Toutefois, de nombreux passionnés et spécialistes estiment que d’autres codes attribués au Zodiac, tels que son dernier cryptogramme envoyé en 1970, restent à jamais indéchiffrés.

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Pourquoi le code du Zodiac fascine-t-il autant

La cryptographie du Zodiac ne se limite pas à une simple énigme pour experts : elle pose la question de l’émergence du mal et de ses motivations. Pourquoi ce tueur éprouvait-il le besoin de lancer des défis sous forme de codes, au risque d’être reconnu ? Cette démarche narcissique et théâtrale interroge sur la psychologie du criminel.

  • Suspense permanent : chaque nouvelle tentative de déchiffrement ranime l’espoir de lever le voile sur l’identité du Zodiac.
  • Techniques de chiffrement inédites : l’agencement inhabituel des symboles met en échec même les outils les plus récents.
  • Communauté mobilisée : passionnés de true crime, cryptologues et simples curieux se retrouvent unis à travers le monde autour de ce mystère.

Le caractère inachevé et frustrant de ce dossier offre une source inépuisable de spéculations : et si la réponse était depuis toujours sous nos yeux ? Et si le Zodiac souriait encore, anonyme, derrière son rideau de symboles ?

Ce que révèle le 340 Cipher selon les dernières analyses

La motivation du Zodiac n’était pas seulement de tuer, mais d’entrer dans l’histoire grâce à ses codes. Le texte, partiellement dévoilé, indique que le meurtrier cherche avant tout à semer la peur et à exprimer son mépris des autorités. On y lirait : « Je n’ai pas peur de la chambre à gaz parce qu’elle m’enverra au paradis (…), car j’ai assez de serviteurs pour travailler pour moi ». Ce genre de déclaration renforce l’image d’un criminel mégalomane mais insaisissable.

Cependant, si le message du 340 Cipher a été en partie décrypté, son sens profond reste obscur à cause de petites incohérences linguistiques ou de possibles erreurs volontaires. Beaucoup d’experts estiment que le tueur a semé délibérément des indices faux pour brouiller les pistes. Et de nombreux détails, comme le nom véritable du Zodiac ou sa localisation exacte, n’ont jamais été révélés.

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Les codes restant à percer et l’héritage du Zodiac

Aujourd’hui, malgré les progrès fulgurants en cryptanalyse, les derniers cryptogrammes du Zodiac n’ont pas livré leurs secrets. Le « 13 Symbol Cipher » ou la dernière carte envoyée par le tueur restent indéchiffrés, alimentant une part d’ombre dans cette affaire mythique.

La fascination universelle pour cette énigme vient aussi du fait qu’aucun suspect n’a été formellement identifié ou condamné. Les théories abondent : était-ce un génie du mal, un simple plaisantin ou un tueur calculateur protégé par ses propres codes ?

Ce mystère est devenu une légende, inspirant des livres, des films et des passionnés à travers le monde. Le Zodiac continue de hanter nos imaginaires, symbole de l’énigme suprême dans l’histoire du crime.

L’affaire du Zodiac et ses messages codés illustrent parfaitement la frontière mince entre réalité et mythe criminel. Et vous, pensez-vous que la clé du dernier code est encore à portée de main ? Partagez vos hypothèses et vos ressentis en commentaire.